Rien de tel qu’une soirée au théâtre pour se détendre et oublier les études pendant quelques heures… C’est ainsi que les étudiantes de Serviam sont parties à la découverte de deux salles de la capitale, pour s’émouvoir ou rire au rythme de deux spectacles exceptionnels.

Le 12 novembre, les filles ont bravé le RER pour se rendre dans le XVIe arrondissement de Paris, au théâtre du Ranelagh. Et si l’extérieur ne paie pas de mine, elles ont découvert avec admiration une magnifique salle avec ses fauteuils rouges et ses boiseries anciennes… De quoi les mettre dans l’ambiance ! Mais il a bientôt fallu faire silence pour apprécier à sa juste valeur la mise en scène de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Une pièce classique, un peu raccourcie et revisitée pour l’occasion, notamment par la présence d’un violoniste qui a charmé les oreilles des spectateurs. Les filles, enchantées par la pièce rythmée et vivante, ont même versé une petite larme à la fin – mais, chut, promis, on n’a rien vu !

Deux semaines plus tard, le 28 novembre, c’était sans aucun doute dans la salle la plus prestigieuse de Paris que les jeunes avaient rendez-vous : la Comédie-Française ! Si elles étaient moins nombreuses à s’être laissées tenter (la faute à des concours blancs qui approchaient à grand pas !), elles étaient néanmoins impatientes de découvrir ou redécouvrir ce lieu qui tranche avec la simplicité du théâtre du Ranelagh. Arrivées tout en haut de la Galerie – le dernier étage nommé aussi Paradis, elles ont pu avoir une vue plongeante sur la scène, les loges, le parterre et le grandiose décor doré de la salle Richelieu. Les comédiens donnaient ce soir-là la pièce Père d’August Strindberg, mis en scène par le célèbre Arnaud Desplechin. Une nouvelle production exigeante et originale dans laquelle un couple s’entre-déchire autour de leur enfant… Le drame était sublimé par des décors et des jeux de lumière éblouissants. Et si toutes n’étaient pas d’accord pour saluer la performance des comédiens, tout le monde est reparti chamboulé de ce spectacle.

C’est qu’il était temps d’aller se coucher !

Mais ces deux pièces n’étaient qu’un avant-goût de la saison théâtrale haute en couleurs qui s’annonce ! Pour le reste de l’année, les étudiantes pourront de nouveau profiter de spectacles classiques ou modernes, de danse comme de théâtre ou de musique, à la Comédie-Française, au théâtre de l’Odéon ou encore au théâtre Bobino. Des propositions variées mais toujours de qualité. Et toujours pour des tarifs préférentiels…