A la mi-novembre à Paris, il ne fait pas beau, il pleut et au foyer les DS s’enchaînent, les concours blancs de décembre approchent à grand pas. Il n’est pas question d’aller se détendre en faisant ses courses de Noël, les magasins sont fermés. Au foyer les séraphines, Sabine, Emma et Faustine se creusent la tête, leur 5ème thé, café ou chocolat chaud de la journée à la main.

Comment réveiller l’esprit de Noël au foyer ?

Un mois avant les vacances, un jeudi soir, elles nous donnent rendez-vous dans le hall et nous annoncent le tirage des anges gardiens ! Pendant tout ce mois, chaque serviamette prendra soin d’une petite protégée, lui déposant discrètement des petits messages sur sa porte, des chocolats, des guirlandes, afin qu’elle garde le moral… Et à la fin de ce mois, le jour de la soirée de Noël avant les vacances , elle lui offrira un cadeau et révélera son identité.

Chacune pioche le nom de sa protégée dans une drôle d’ambiance car il s’agit de cacher son petit papier pour ne pas trahir son secret. Le soir même, les post-its fleurissent sur les portes du foyer, les mots d’encouragements, les questions pratiques mais essentielles : chocolats préférés ? Planning des DS ? Les jours les plus fatigants ? Goûts musicaux ?

Chacune sent la présence d’un petit ange qui veille sur elle. Quand elle trouve un mot, un bonbon ou un cadeau en rentrant des cours le soir, ce sont des petites surprises qui allègent le quotidien. Les portes se décorent, les couloirs sont animés et on entend les petits pas des anges qui s’enfuient dans les couloirs par peur de se faire surprendre. Les soupçons naissent, on fait des grandes théories pour deviner qui est son ange, ou on préfère laisser le mystère planer sur l’identité de ce bienfaiteur anonyme. Certains anges font preuve de remarquables talents d’acteurs pour ne pas se laisser démasquer par leur protégée. Toutes pensent à leur protégée et s’ aèrent ainsi l’esprit.

Les semaines passent, les concours blancs approchent, mais toutes savent qu’une bonne étoile veille sur elle. Et puis la fête de Noël se prépare au foyer, il y a tellement de décorations.

   

   

                                           

Enfin, le jeudi 17 décembre, c’est le grand soir. Dans toutes les chambres, nos serviamettes enfilent leurs plus belles tenues. Elles descendent dans le grand hall pour la messe de Noël : les chants résonnent dans tout le foyer. Elles se retrouvent ensuite autour d’un repas de fête. Au menu : foie gras et confits d’oignons, gambas ou magrets de canard…. L’ambiance est chaleureuse, détendue, on oublie le travail pour profiter les unes des autres et se réjouir de se retrouver dans l’attente de Noël. Pendant le dessert, les photographes de l’atelier communication circulent et immortalisent la joie des serviamettes.

   

                                       

   

Vers 21h les filles descendent dans le hall afin de prendre place pour la soirée. Depuis des mois les ateliers, chorale, rock, orchestre, théâtre se réunissent toutes les semaines pour préparer le grand soir. On admire, on rit, on applaudit. Certaines font découvrir leurs talents musicaux. Alors que la soirée touche à sa fin, c’est le moment de l’ouverture des cadeaux. On lit sur les visages, des serviamettes, la surprise et la gratitude à la découverte de leur ange gardien, et sur celui des anges, la joie de donner et de faire plaisir. Toutes se sont donné du mal pour trouver le bon cadeau. Puis certaines vont se coucher tandis que d’autres continuent la soirée en dansant.

 

 

 

 

L’équipe communication.